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Expression des élus

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Tribunes parues dans B[r]ONjour n°36 de mai 2024.

Majorité municipale

Voie Lyonnaise n°12
Entre vision courte et obstination… La Métropole de Lyon a la tête dans le guidon.

Nous avons appris le 17 avril dernier, par les échos de la presse, que le projet de la Voie Lyonnaise n°12 a été irrévocablement approuvé, et qu'ainsi, toute idée de réunion publique – pourtant maintes fois promise - est désormais écartée. Une fois encore, le Vice-Président de la Métropole de Lyon aux Mobilités, Fabien BAGNON se distingue, drapé dans ses tromperies habituelles, et manifeste une volonté de forcer le passage. L’Histoire se répète, inlassablement.

Déjà en juin 2023, notre majorité avait tiré la sonnette d’alarme pour informer l’opinion publique sur les fallacieuses déclarations de Fabien BAGNON, à la suite des mises en garde émises par les Hospices Civils de Lyon concernant le tracé envisagé. Jusqu’au dernier moment, le Vice-Président BAGNON avait nié l’existence même d’un problème… pour ensuite, quelques mois plus tard, se vanter d'avoir résolu la crise qu'il avait longtemps ignorée.

Quant à la VL12, la Ville de Bron par la voix de notre Maire et de notre adjointe Marion CARRIER, en concertation avec les collectifs des quartiers de Montchat à Lyon et des Essarts à Bron, a exploré toutes les possibilités pour parvenir à une solution équilibrée, sans pour autant compromettre l’essence même du projet. Le bon sens aurait voulu que l’avenue Rockefeller demeure à double sens et que la VL12 emprunte l’avenue Esquirol.

Le cynisme atteint son paroxysme lorsque la Métropole de Lyon annonce le début des travaux de réduction des voies, de 2x2 à 2x1, non pas immédiatement, mais en 2026 – juste après les élections métropolitaines – alors que le début était prévu pour la fin de cette année. Voilà donc les Brondillants condamnés à subir une double peine : la même densité de trafic automobile et un report accru de la circulation aux Essarts.

En entérinant le projet sans même prendre en compte l’avis des habitants, la Métropole de Lyon démontre, une fois encore, le peu de considération qu’elle a pour les Brondillants et les Grands Lyonnais - alors même que ce projet d’envergure devrait rassembler largement.

Que les habitants de la grande métropole lyonnaise ne s’y trompent pas : derrière les discours de façade prônant une pseudo-concertation se dissimule toujours la même méthode, un passage  en force qui ignore ostensiblement les avis des communes et de leurs résidents.

Autrefois, de grands présidents de cette collectivité, tels que Michel NOIR, Raymond BARRE, Gérard COLLOMB, ou David KIMELFELD, avaient toujours su privilégier le dialogue avec les maires...

Mais ces temps semblent révolus, perdus dans les brumes d’un passé désormais lointain.

Les élus du groupe “Bron 2020, protéger, respirer” avec Jérémie Bréaud

 


 

Groupe indépendant

Protéger, respirer... « communiquer » ?

Il est des idées qui sont bonnes et leurs applications peu glorieuses.

Pour RESPIRER financièrement, la ville a mis en place une délégation de service public au cinéma les Alizés (en lieu et place de l’association historique qui ne s’était pas portée candidate) mais en contrepartie de garanties que le groupe EAB n’a pas manqué de demander et qui étaient partagées par l’exécutif à l’époque. Quelques temps après, de nombreux salariés ont été licenciés par le repreneur et notre mairie a, à notre grand regret, fait un avenant à la convention et payé plus de 74 500 € de factures mal anticipées... Cette « grande bouffée d’air » financière a pu faire les choux gras de la presse en fin d’année dernière.

Quant à PROTEGER... une autre délégation de service public va s’ouvrir et peut inquiéter : celle de la future crèche de la Clairière. Le groupe repreneur a été visé par une enquête au dernier trimestre 2023 pour suspicion de maltraitance sur les enfants confiés. Nous avons publiquement exigé du Maire des procédures de contrôle claires, écrites et avec des ressources humaines dédiées : il s’y est refusé.

COMMUNIQUER... le Maire continue de s’afficher au maximum à travers les outils de communication de la ville, alors que ces espaces doivent davantage servir d’informations aux Brondillant(e)s. Trop souvent les éléments sont diffusés si tardivement que les gens ne peuvent s’organiser à l’avance, tandis que d’autres sont passés sous silence ou à peine effleurés.

Les élus du groupe “En avant Brondillant(e)s!” : Stevens BOBI, Jean-Baptiste DOZOLME, Anne-Lise LANSAQUE, François-Xavier PÉNICAUD, Hervé THIBAUD

 


 

Opposition municipale

Acrobranche oui mais...

Le 30 mars dernier un nouveau parc a ouvert au Fort de Bron.

Cette nouvelle activité a longtemps fait débat car elle prend une partie de l’espace non négligeable.
Soit ! Ma plus grande surprise est le prix d’entrée qui risque de ne pas être accessible à tous.
Ne favorise-t-on pas le profit d’une entreprise privée ?!
Je m’interroge sur un partenariat avec la Ville ? Est-il prévu ? Les écoliers et les écolières brondillants vont-ils pouvoir découvrir ce nouvel espace durant le temps scolaire ?

Stéphanie VELLA

 

Quelle place des habitants pour définir l’avenir de la place Jean Moulin ?

Le projet de territoire de la Conférence Territoriale des Maires Porte des Alpes prévoit la requalification de la place Jean Moulin. Ce projet est élaboré dans une instance de dialogue entre la Métropole de Lyon et les villes du territoire, Bron, St Priest, Chassieu et Moins. Des financements métropolitains y sont fléchés sur des projets définis ensemble et, selon des politiques écologistes.

Ici, il s'agit de faire des travaux sur la place centrale du quartier de Terraillon, la place Jean Moulin, en visant sa végétalisation, sa sécurisation et l’amélioration de ses espaces publics (jeux pour enfants, place pour le marché...). Le pilotage a été confié à la ville.

Pour ce projet, nous avons demandé au maire une réelle concertation des riverains, usagers de la place et acteurs du quartiers (centre social, associations, conseil de quartier…). Le maire a assuré qu’elle serait aussi ambitieuse que celle menée pour la place de la Liberté.

À suivre…

Le maire a refusé que des élus du conseil municipal en dehors de sa majorité participent au comité de pilotage. C’est bien dommage car les débats seraient utiles pour de meilleurs choix d’aménagement pour cette place.

Heureusement pour les Brondillant.es et contrairement à notre maire, la Métropole a le souci de l’apaisement et du dialogue entre acteurs pour faire avancer concrètement les projets.
Les élections européennes auront lieu le 9 juin. La campagne pour celles-ci mobilise à Bron des militants et militantes écologistes, nous vous invitons à les rencontrer !

Les élus du groupe “EELV-Bron et Génération.s Bron”: Anne-Laure BADIN, Nesrine MECHKAR et Rémi COURT

 

La vie associative en danger

Depuis 2021 les subventions aux associations n’ont cessé de diminuer, quoiqu’en disent monsieur Le Maire et ses adjoints, pour passer de 5,93  Millions d’euros, à un montant de 5,06 Millions d’euros pour l’année 2024, soit une baisse cumulée de 17%.

A chaque présentation du budget, notre groupe a dénoncé cette baisse drastique qui, à terme, mettra en difficulté nos associations, qu’elles soient sociales, culturelles ou sportives.

Pour les centres sociaux de nos quartiers la baisse est très importante. Nous pouvons prendre pour exemple le centre social Gérard Philippe qui a vu sa subvention passer de 988 955 euros à 831 635 euros. Nous savons que les quartiers ne sont pas la priorité du maire mais cette baisse importante met en péril les actions de nos centres sociaux dans une période difficile pour la population de nos quartiers prioritaires. Ainsi, le centre social n’a pas pu accueillir d’enfants ou de jeunes durant les vacances de fin d’année 2023 faute de budget suffisant. C’était la 1ère fois de son histoire.

De plus, la MJC Louis Aragon connaît une crise financière inédite. De 587 055 euros en 2021, les subventions de la ville atteignent à peine 519 332 euros aujourd’hui. Ce bâtiment tout neuf, fruit de 10 ans de travaux, n’est plus suffisamment soutenu par la ville. Malgré une bonne gestion, la MJC peine à pouvoir poursuivre l’accomplissement de ses valeurs d’éducation populaire et l’accessibilité au sport, à la musique et aux arts auprès des brondillants de tous âges.

Dans le domaine sportif, un exemple parmi d’autres, le club d’athlétisme de l’ASUL BRON a vu sa subvention passer de 109 000 euros à 79 700 euros bien que plusieurs de ses athlètes soient en passe de se qualifier pour les Jeux Olympiques.
Or, le maire, champion de la communication, s’arrange pour toujours se mettre en valeur.

Il peut ainsi faire croire que c’est grâce à lui que Daniel Auteuil était programmé à l’espace Albert Camus. Mais il faut savoir que la mairie n’intervient pas dans le choix des artistes. Si la programmation est d’une telle qualité, on le doit surtout au travail de Pôle en scène qui, malgré une diminution de subvention de 90 000 euros sur la période, arrive encore à nous proposer des programmes variés et de qualité.

Pour notre groupe, nous tenons à apporter un soutien sans faille à tous les bénévoles et professionnels de ce secteur associatif qui, malgré le désengagement de la municipalité, continuent, dans la mesure de leurs moyens, à maintenir du lien social dans notre ville.
Lors de l’arrivée de la nouvelle majorité au pouvoir, en 2020, les élus ont choisi de financer un audit, afin d’établir un bilan des plus grosses associations socio-culturelles de la commune. Ce choix nous a surpris, l’état de ces associations est transparent et communiqué à chaque conseil d’administration et assemblée générale, dans lesquels les élus municipaux siègent. Le bilan financier peut ainsi être fait à chacune de ces occasions. Dépenser de l’argent public pour effectuer un travail qui peut être effectué sans surcoût, nous paraît réellement aberrant.

Les élus du groupe “Socialistes, Écologistes et Citoyen.ne.s”: Djamel BOUABDALLAH, Lucile MOREL, Jean-Pierre ANGOSTO, Claire DURAND-MOREL, Roger MAZANA et Djamel BOUDEBIBAH

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